Résolument rock mais tour à tour, punk, garage, ska, dub, afro-jazz, réaliste, hard core : la case où s’inscrit le style de RIKKHA est plus vaste que celles proposées habituellement par les plans marketing des major company.

Tarantino, Rodriguez, Burton ; héroïnes et monstres de comics, rôdent et hantent chaque morceau.

Les 4 points cardinaux du groupe :
Juliette Dragon, la chanteuse lead, joue de son répertoire vocal et de ses talents d’interprétations. Féministe engagée et show girl sulfureuse, elle chante ses textes réalistes, miaulant, hurlant, susurrant, tantôt en français (Nuit Fatale, les Femmes, Road Movie, Je te tue, Libre), tantôt en anglais (Shemale, Lullaby, Spank Me).

Seb le Bison, leader du groupe et guitariste punk-rock-garage, pilote l’album de ses riffs puissants aux lignes diaboliques. Il chante solo la beauté des filles « Pretty Girl » et une romance freaks, en duo « Living Dead ».

Marion Lelong aka "Lady Machin", joue de la basse telle une guerrière hard core. Les lignes de basse qu’elle assène sont d’une efficacité ravageuse, ses mélodies sont implacables, élaborées et subtiles.

Erick Borelva, le grand sorcier de la batterie, encadre les compositions de ses polyrythmies envoûtantes. Machiavélique et inventif, son jeu issu du free-jazz, hypnotise et fascine, transcendant les conventions rythmiques.