Accueil > Archives > Année 2006 > Décembre 2006 > GérardGérald Genty
Il était une fois un mec bâti comme un surfeur en tongs qui trahit parfois sa piscine où nous l’avions connu comme chanteur, pour aller taquiner la vague et qui, en humble héros de la glisse, a réussi à surfer sur la crête de la renommée sans provoquer cette lame de fond showbiztique qui l’eà »t peut-être englouti trop vite. Voyez-vous l’homme a du souffle, le chanteur fait de la résistance.
Nous y revoilà . Mais la piscine, finalement, c’est bien trop souvent couvert. Alors qu’un plan d’eau, c’est pas pareil. La mer bien sà »r, ou un lac ou même un étang. Tiens c’est bien ça, un étang pour y faire des ronds dans l’eau, des jeux de mots où Ferrari et Sim vont si bien ensemble. Ou encore pour se proclamer sans honte le meilleur chanteur de tout l’étang. C’est juste et sincère puisque quand il sera grand il ne sera ni steward, ni dentiste, ni même cosmonaute. Le mieux est donc effectivement qu’il reste à la guitare, Gérald. Même si parfois il ne lui reste qu’un jour pour répéter son prochain « pestacle  », Gérald Genty, chanteur de son état, confesse dans ce disque ce qu’il ne pouvait pas avouer auparavant : « les instruments sont comme des aimants, les doigts comme des amants  ». Ne le dites pas trop fort, je crois qu’il a une touche et que dans ce cas précis c’est dans ses cordes. Il est trop tard pour que Gérald Genty devienne quelqu’un d’autre. Un prénom qui n’aura jamais de plomb dans son L, et un nom propre qui au figuré devient la définition même de cette douce dérision qui forge le talent du plus grand chanteur de tout mon temps.
Voir en ligne : son site web
Ce que vous avez dit